INCORRIGIBLES
deux danseuses de la compagnie entropique dans la piece incorrigibles
Sur scène, deux danseuses interrogent un pan tragique de l'histoire coloniale qui lie la France à la Guyane. Pendant 45 minutes, elles redonnent vie à ces destins brisés, sans pathos, dans une danse où tragique, ironie et absurde se mêlent. Progressivement, les bagnardes et leur histoire résonnent avec l’actualité.
Chorégraphie & Interprétation : Océane Chapuis & Jeanne Zerwetz

Regard extérieur : Anne Meyer
Création lumière : Michael Creusy
Musique originale : Clément Béguet
Musique additionnelle : Kangding Ray
images : Etienne Gaume
Coproductions  : Touka Danses CDCN Guyane
Soutiens/Partenaires : Ministère de la Culture ( Guyane) / H’ART / Conservatoire de Musique Danse et Théâtre de Guyane / Case Energia pura / Guyavoile'973 / Compagnie la lune / Compagnie Ammaganer
Durée du spectacle : 45 minutes + 15 minutes de bord plateau

à partir de 11 ans
Entre 1859 et 1905, des centaines de femmes sont transportées au bagne de Saint-Laurent du Maroni en Guyane. Pour un crime de sang, atteinte à la pudeur ou le vol d’une botte de poireaux, elles sont arrachées à leur terre natale et parfois à leurs familles pour être livrées à l'administration pénitentiaire coloniale. Placées sous l’autorité des sœurs de l’ordre de Saint-Joseph de Cluny, elles travaillent pour le bagne et attendent qu’on leur choisisse un époux parmi les forçats libérés. Ces femmes qu’on a dites incorrigibles doivent servir le peuplement de la colonie française. Leur nouvel époux sera le plus souvent violent et beaucoup les livreront à la prostitution pour faire vivre le foyer.
Après avoir été condamnées chez elles, puis maltraitées au bagne, elles sont aujourd’hui oubliées des mémoires. Malgré les fautes qu’elles ont commises, ces femmes existent, rêvent, espèrent. Elles sont Marie Bartete, Lumina Sophie, Rébaïa Bent Charif...
On leur a enlevé leur humanité en leur attribuant des matricules, on leur a retiré toute forme de liberté. On a exploité leurs corps.

Hier et aujourd’hui se confondent et s’interrogent.En Guyane, une jeune fille sur trois rentre dans la vie sexuelle par une agression. La question du contrôle de la natalité est plus que jamais au coeur des préoccupations politiques françaises et internationales.

Que fait-on du corps des femmes ? Qu’y a-t-il de plus précieux que la liberté ? Comment replacer les femmes à leur juste place dans les récits historiques ?


AUTOUR D'INCORRIGIBLES 

En 2024 et 2025, la compagnie a accompagné plusieurs projets pédagogique en liens avec INCORRIGIBLES. 

Fragments de cellules - informations...
Entre Archives et Danse - informations...


Musique originale du spectacle : Clement Beguet

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